RESULTATS DU CONCOURS

Photographie ta flamme pour demain 

 
Parmi les 48 propositions reçues, 21 ont été retenues au Palmarès par les membres du jury, présidé par Joachim Roncin,
et seront exposées à partir du 7 octobre chez H.I.S. Paris, dans le concept-store parisien du groupe japonais situé 2 rue du Renard, 75001 Paris. Parmi elles, 8 ont reçu une mention spéciale du jury et constituent le Podium 2025.
 
 

Le Podium

Le Podium 2025 distingue 8 propositions offrant une plongée prospective et sensorielle au travers du regard de ces futurs designers qui nous parlent du lien de l’homme et de la nature, de racines et d’identité. Toutes ces photos, accompagnées du texte conçu par l'étudiant seront à découvrir chez HIS Paris.

 

Pureté de l'instant

Pureté de l'instant

Esteban Dauvergne-Cartier

École Supérieure de Design de Villefontaine

Beauté et Amour dans sa plus claire apparition. Entrevoir l'innocence d'un instant, la pureté d'une âme. Un chien jouant avec des cygnes. Il est important pour le futur d'être capable de s'émerveiller de ce que le monde a de plus simple à nous offrir. Le but est d'encourager à ne pas chercher la flamme, mais à comprendre qu'elle est diffuse dans notre environnement, si l'on sait la laisser s'exprimer.

Les filles des sables

Les filles des sables

Oscar Houlis

ULB

Ma démarche cherche à saisir la jeunesse, cette flamme fragile et vive, une intensité du regard selon Wim Wenders. Perché dans l’enceinte du château São Jorge, deux jeunes filles jumelles marchent côte à côte, symboles d’innocence et d’avenir. Leur pas en harmonie, baigné d’une lumière douce, révèle ce souffle suspendu entre enfance et devenir.

L'élan des saisons tourmentées

L'élan des saisons tourmentées

Lilian Ricci

École Supérieure de Design de Villefontaine

L’avenir s’annonce comme un cycle de saisons tourmentées. Demain, il faudra capter l’élan puissant d’une nature en surchauffe, apprendre à accueillir l’inconfort d’un vivant en mutation constante. Il s’agira de préserver la mémoire de cette flamme fragile, de l’accompagner dans son mouvement perpétuel, pour ne pas oublier ce qui se transforme et ce qui persiste.

Traces anthropocènes de montagne

Traces anthropocènes de montagne

Lilian Ricci

École Supérieure de Design de Villefontaine

Les paysages montagneux portent les traces visibles de l’activité industrielle humaine. Aujourd’hui, on observe une multiplication des traces d’abandon. Elles intriguent par leur singularité structurelle et leur histoire souvent méconnue. À travers cette série, je souhaite révéler les qualités évolutives de ces traces, qui continueront d’exister demain. Mon intention est de nourrir l’intrigue qu’elles suscitent, afin de les faire vivre.

Ligne de fracture

Ligne de fracture

Efi Laskari

Athens School Of Fine

Contraindre chaque molécule à s’enlacer sous les résistances rouges du four. Pendant cette danse de proximité, le verre entame sa chorégraphie. Quelques pas de côté, le verre a glissé. Un relâchement du corps, le verre s’infiltre dans chaque interstice. Puis il se refroidit, se raidit, jusqu’au jeté final. À l’ouverture, je ne sais sur quel pas il a dansé, mais chaque fois la chaleur qui émane de son corps me laisse croire qu’il vibre encore.

Le penseur de Rabat

Le penseur de Rabat

Jacques Panini

CY École de design

Silence autour, vent léger, lumière brute. Il se tient là, ancré dans une manière d’être au monde sans jamais se plier. L’histoire, la culture, les beautés du passé sont nos refuges quand le monde devient trop dur. La flamme de demain brûle dans cet homme qui prend le temps de penser, de réfléchir aux hommes, aux terres, à l'histoire.

L'Amour Descend en Silence

L'Amour Descend en Silence

Jeanne Demoulière-Vezin

École de Design Nantes Atlantique

Parfois, l’amour ne crie pas. Il descend doucement les marches, pour éclairer ce qu’on pensait oublier. Il ne cherche ni l’éclat ni le regard, mais se glisse dans le silence, là où l’émotion affleure. Une lumière douce au bout de l’obscurité. J’ai vu là un amour discret, réparateur, presque sacré. Celui qui ne s’impose pas mais qui transforme, éclaire, et traverse le temps sans faire de bruit. Un battement simple, mais essentiel.

 

Le Palmarès

13 clichés, témoignant de leur flamme pour demain viennent compléter ce Palmarès exposé chez HIS Paris.

 

La chair du vivant

La chair du vivant

L'embrasement

L'embrasement

Je suis passée par là

Je suis passée par là

Sublime symbiose

Sublime symbiose

Culture Dub Burning Souls

Culture Dub Burning Souls

Reflets d'espoir

Reflets d'espoir

Acte de foi

Acte de foi

L'ombre de l'amitié

L'ombre de l'amitié

Ce moment suspendu

Ce moment suspendu

Ce que l'œil sait

Ce que l'œil sait

Éternel

Éternel

Spirale de l'instant

Spirale de l'instant

 

La Galerie

La Galerie rassemble les propositions reçues pour cette édition Explore, qui ne seront pas exposées physiquement mais à découvrir ici.

 

Promesse

Oonagh Knight

Université Sorbonne Nouvelle

Il joue seul, mais il invente le monde. Chaque ricochet, chaque pas dans le sable est un début. Demain ne viendra pas d'un grand soir, mais de ces crépuscules discrets où l'on apprend à rêver. L'eau, la lumière, le silence : tout est là pour accueillir la suite. Une flamme fragile y veille déjà, cachée dans l'élan d'un enfant.

Le sillage

Oonagh Knight

Université Sorbonne Nouvelle

Des jambes qui pédalent, un ballon qui roule, et dans le sillage des anciens, des enfants qui inventent demain. Le sable, la mer, la lumière : tout devient promesse. Car ce sont les gestes quotidiens, les liens invisibles, les élans simples qui bâtissent un futur à taille humaine. Et ce futur commence ici.

Gibellina nuova

41 Gibellina nuova

Paul-Élias Tourné

ISCOM Paris

Après la catastrophe, le temps des fleurs et de la reconstruction. Garder l'essence des choses, leur symbolique, la vie en moins pour retrouver un semblant d'humanité dans un paysage recomposé. Le béton comme une tache tenace qui se répand et s'installe durablement pour garder le souvenir, et laisser place à l'avenir.

VIVRE

Estéban Dauvergne-Cartier

École Supérieure de Design de Villefontaine

Représenter littéralement l'hymne à l'amour. Une passion qui anime un être, si essentielle qu'il serait inconcevable de vivre sans elle, représentée dans un moment partagé avec quelqu'un d'important. Un peu de lui laissé dans une image, dans un moment, à garder précieusement. Puisque l'amour est la seule possession qui se multiplie à chaque fois que je le donne.

Partir, l'ode au voyage

Léo Mongodin

Fédération des Compagnons du Tour de France ENSA Marseille

Partir, Face aux doutes et aux peurs qui nous traversent. Avoir le courage de prendre place dans cette embarcation, les yeux rivés sur le hublot, pensif. S’évader pour se retrouver seul, avec ses pensées et ses souvenirs. Laisser mûrir en soi nos plus grands rêves, nos plus grands désirs. Toujours se tourner vers la lumière, promesse d’un avenir meilleur. Chercher là un bonheur simple, le partage et l’entraide. L'amour pour ligne directrice.

Ljubljana

Arthur Battesti

ULB La Cambre Horta

Offrir, peut-être aimer. Au creux d’une colonnade, un étal se baigne dans la lumière d’un été distant.Dans cet instant flou, entre lumière brûlée et ombre urbaine, elle choisit des fleurs. Les pétales sont mordus par le grain, qui les fige dans une beauté imparfaite, éphémère. C’est dans ce flou que naît la flamme : un espoir fragile, ardent, que les petits gestes sauveront les grands lendemains.

Éveiller le regard à l'instant fragile d'un flocon

Lilian Ricci

École Supérieure de Design de Villefontaine

Il y a l’éclat d’un flocon, aussitôt fondu. La chaleur d’un soleil d’hiver, timide mais réconfortante. Et si la beauté de demain, c’était cela ? Ce désir spontané et un peu naïf de retrouver la fraîcheur d’une saison qui s’efface chaque année. Alors, contempler la lumière deviendrait un hommage à l’instant.

Ma flamme d'hier, les cendres de demain

Rafael Grillet

HEAR Haute école des Arts du Rhin

Dans un pays fondé par la violence et dirigé par la haine. Une façade de rêve et de nostalgie s’est créée tout au long de mon enfance. Ces photos prises pendant un été ensoleillé reconstituent des fragments de mes souvenirs d’enfant dans l’agglomération de Washington DC, ville de naissance de ma mère.

Précieuse banalité

Mathieu Conto

École Supérieure de Design de Villefontaine

"Ordinaire", "commune" ou encore "banale", autant d'adjectifs qui pourraient qualifier cette image. Mais est-ce vraiment le cas aujourd'hui ? Dans une ère conflictuelle où chacun est centré sur soi-même, la peur d'autrui et de la différence ne cessent de croître. Ici, cette scène d'échange en pleine rue est une flamme pour demain car elle démontre que malgré nos singularités, la solidarité est l'une des richesses que l'humanité doit préserver.

L'appel du lointain

Shannon Bundhoo

École Intuit Lab Paris

Il y a en moi une flamme que rien ne peut éteindre. Un feu doux, mais tenace, qui grandit à chaque rencontre, à chaque mot échangé dans une langue inconnue, à chaque odeur nouvelle respirée à l’aube d’un ailleurs. Chaque pas hors de chez moi est un pas vers moi-même. Et tant que ce feu brûlera, je continuerai d’ouvrir mes frontières intérieures.

Flamme à l'Algérienne

Feriel Khawla Hemia

Université d Alger

En montant les marches de l'escalier, je savoure chaque pas, chaque contremarche. Arrivée à mon refuge, mon œuvre m'attend. C'est avec mes couleurs, mes émotions, que je réinterprète Courtyard with Trees de Raoul Vital. Entre murs et pinceaux, ma passion pour l'architecture et la peinture se rejoignent dans une flamme encore plus forte : celle pour l'Algérie. Alger nourrit et inspire chacun des battements de mon cœur.

Chorégraphie incandescente

Fanny Coll

HEAR Haute Ecole des Arts du Rhin

Contraindre chaque molécule à s’enlacer sous les résistances rouges du four. Pendant cette danse de proximité, le verre entame sa chorégraphie. Quelques pas de côté, le verre a glissé. Un relâchement du corps, le verre s’infiltre dans chaque interstice. Puis il se refroidit, se raidit, jusqu’au jeté final. À l’ouverture, je ne sais sur quel pas il a dansé, mais chaque fois la chaleur qui émane de son corps me laisse croire qu’il vibre encore.

À marée humaine

Jacques Panini

CY École de design

Les Hommes n'ont pas de futur sans nature. Pourtant, pendant des siècles, nos civilisations l'ont reléguée à l’arrière-plan en se concentrant sur les besoins industriels. La nature nous rappelle à quel point notre monde est pur et équilibré. Aujourd'hui, nous influençons les paysages de par notre présence, souvent au péril de la nature. Mais dans certains cas, nous entrons en symbiose avec celle-ci, créant ainsi une nouvelle forme d'équilibre.

Une promesse de douce vie

Alexey Nevenchannyy

École de Design Nantes Atlantique

L’espoir est une flamme que l’on entretient. Une vie que l’on rêve de vivre. Le soleil, le sable. Des fruits sucrés, du vin frais. Un instant qu’on voudrait étirer pour l’éternité. Une vision et une expérience qu’on poursuit toute notre vie : une parcelle de paradis, où tout est parfait, juste un moment.

Un feu dans le ciel

Alexey Nevenchannyy

École de Design Nantes Atlantique

L’avenir peut être tout. Un paradis, ou un enfer. Quand le soleil se couche et que le ciel s’embrase, comment ne pas se demander : la flamme grandira-t-elle jusqu’à tout engloutir ? Le monde brûlera-t-il à travers d’innombrables horizons ? Le jour cédera-t-il à la nuit ? Verra-t-on encore demain la fumée sur l’eau, et le feu dans le ciel ?

Une lumière pour deux

Elise Freche

École de Design Nantes Atlantique

Dans le froid éclatant d’un sommet enneigé, j’ai capté ce moment suspendu, saisi à main levée avec mon Fujifilm x100VI. J’ai choisi de jouer avec les rayons du soleil pour qu’il vienne cacher une partie du visage, révélant l’intimité d’un sourire heureux. Un cadrage centré, instinctif, à hauteur d’âme. Une lumière pour deux : un hymne à l’amour discret, celui qui s’infiltre entre deux silences, entre deux battements de cœur.

Là où les chemins s'écoutent

Elise Freche

École de Design Nantes Atlantique

Assis face à la mer, deux silhouettes se tiennent là, sans besoin de mots. La lumière danse sur l’eau, les oiseaux traversent le ciel, le silence devient langage. Dans ce décor paisible, l’amour se devine dans la simplicité d’un instant partagé. Une communion discrète entre humains et nature, entre présence et écoute.

L'amour du vivant le lien silencieux entre l'humain et la nature

Elise FRECHE

École de Design Nantes Atlantique

Cette série est née d’une marche à Annecy, portée par le souffle du paysage. J’y ai capté des instants simples, humains, fragiles, où la nature n’est pas décor mais présence. Chaque pas devient rencontre : avec un chemin, un animal, un silence. Dans l’esprit du wabi-sabi, je cherche la beauté dans l’éphémère et l’ordinaire, là où l’amour du vivant se murmure plutôt qu’il ne s’impose.

La flamme à travers mes yeux

Eve-Haïdi Doume

Paris 1 Panthéon Sorbonne

Les Flammes qui réchauffent mon cœur se produisent sur une scène. Elles brillent de mille feux et nous transmettent à la fois leur énergie, leurs émotions, leurs ambitions et leur passion. Les jeunes artistes qui performent et offrent des shows spectaculaires sont pour moi la flamme de demain. Ils m'inspirent et me donnent envie de me surpasser.

Je suis j'aime

Alexandre Sallé

École de Design Nantes Atlantique

Dans ce sourire, rien à prouver. Juste l’évidence d’être. Sous les plis du drapeau, l’amour prend corps.Ni honte, ni peur, ni détour, une fierté tranquille, un éclat vrai. C’est une lumière qui dit : je suis là, je suis moi, et j’aime.. L’amour ici n’est pas murmure, il est cri de joie, drapeau levé, peau qui brille au soleil. Plus jamais, il ne demandera la permission d’exister.

Issho ni Nagareru

Aliocha Persehaye-Marie

École de Design Nantes Atlantique

J’ai choisi cette photographie pour sa capacité à évoquer les liens qui unissent deux êtres, deux cultures, deux rivages. Sur la mer paisible, deux personnes voguent côte à côte, chacune sur sa planche, libres mais orientées vers une même direction : c’est une métaphore visuelle de la relation amoureuse, intime, proche, bien qu’indépendante. À l’arrière-plan, le château de Costaérès incarne la permanence de l’amour face au mouvement de la mer.

Yumeshima d'Armor

Aliocha Persehaye-Marie

École de Design Nantes Atlantique

À travers cette série photographique prise sur la Côte de Granit Rose, j’ai souhaité répondre à l’invitation du Pavillon français à Osaka en mettant en lumière un lieu à la fois intemporel, mystérieux et chargé d’émotion.
Ces paysages, sculptés par les marées et les siècles, deviennent les témoins silencieux d’un amour durable, de relations humaines sincères et d’un dialogue possible entre cultures éloignées.

Battement

Jeanne Demoulière-Vezin

École de Design Nantes Atlantique

Dans la pénombre vibrante d’un concert, une silhouette se détache. Seule sur scène, face à la foule invisible, elle incarne un moment suspendu où la lumière devient langage. Ce jeu d’ombres et de lumière révèle une intimité partagée, discrète mais puissante. Le clair-obscur sublime la solitude de la scène, révélant une forme d’amour : celle qui unit, à distance, sans mots, dans l’éphémère de la performance.

Revenir

Louise Guillaume

École Intuit Lab Paris

Ma flamme pour demain est un mouvement intérieur, une quête de lenteur, de douceur et de sens. Je rêve d’un monde où l’on peut laisser grandir lentement idées, relations et soi-même, comme un potager. Ces photos capturent ces instants suspendus, entre enfance, calme et futur désirable, ces retours à soi qui deviennent refuges et bases simples d’où tout peut se construire.