RESULTATS DU CONCOURS
Photographie les Beautés de demain
Le Podium
Six candidatures figurent au podium.
GenZ Sugarbaby, un projet qui prend racine dans une volonté de rendre
le sucre beau. Les TCA, troubles
du comportement alimentaire, font aujourd’hui partie intégrante de notre société.
Ces troubles peuvent altérer la perception que l’on a de soi et nous rendre victime de dysmorphophobie. J’ai pris le parti d’exagérer, d’ironiser et de caricaturer la vision que l’on peut avoir des TCA pour montrer que même l’excès n’est pas antonyme de beauté.
Cette série photographique est inspirée du mythe de la Nymphe de la mythologie grecque Écho, où celle-ci se laisse mourir de désespoir après avoir été repoussée par Narcisse, dont elle s’était éprise. Elle fut alors transformée en rocher.
Je me suis alors intéressée à la relation entre le corps nu et la roche. L’aspect dérangeant a son importance puisqu’il contraste avec la pureté de la rivière.
J’ai choisi de photographier la beauté qui nous est offerte par la nature. Celle-ci est éphémère, c’est la beauté de l’instant que j’ai choisie de transmettre avec ce cliché. Celle de ces gouttes d’eau d’une fine pluie passagère prête à tomber de ce pelage de sanglier attaché à ce barbelé. Le futur continuera d’être composé
de beauté subtile que l’on ne cessera d’apprécier.
Laisser une trace de la nature sur son passage est un acte de préservation de la beauté naturelle. Révéler, Retranscrire la beauté des choses simples, au naturel, dans le feu de l’action pour en capturer un regard, une sensation, une odeur, une couleur...
La nuit, la gare ne cesse pas de fonctionner. La nuit, les trains continuent de passer. La nuit, les sons et les images semblent faire plus de bruits...
Photographie issue de la recherche « Les choses de la
gare », regroupant un ensemble d’enregistrements sonores et de prises de vue effectuées à la gare de maintenance de Bercy, par-dessus laquelle passe un pont.
Réveillé par la cloche, je m’empresse d’enregistrer, pour m’en plaindre, ou la ramener avec moi.
Photographie issue de la recherche « Le bruit des choses » dans laquelle je questionne notre rapport au bruit, à l’écoute et aux objets sonores qui nous entourent. Le clocher de Moulins sonne toutes les heures et ce, même
la nuit. En premier lieu agacé, à présent, je ne voudrais l’entendre s’arrêter pour rien au monde.
Il s’agit d’une personne manipulant un objet que j’ai appelé corps sonore, fabriqué en papier plié et mis en son par un vibreur acoustique.
Explorant l’archétype des objets de diffusion sonore, cette dernière image évoque ce qu’il se passerait si nous écoutions les sons non pas juste avec nos oreilles, mais avec le corps dans son ensemble.
Wandering in the swamps is quite enchanting: hidden worlds that are
not easily seen, but they exist and are the realm of microorganisms and living beings. Absolute beauty is revealed when you approach them with a macro lens. I understand nature as a shelter but also as a place of secret actions, ethereal forces. The organicity, the decay, the creaks, and the shadows, the way nature and its elements work together, the ecosystem created is wondrous.
Gen Z Sugarbaby
Mention Excellence
Élisa Antoine
Les Gobelins
Écho
Capucine Liger
Les Gobelins
Beauté Subtile
Mention Excellence
Marius Roussel
École de design Nantes Atlantique
La beauté de la nature
Mention Excellence
Bérangère Grim
École Boulle
Le clocher de Moulins ; Annonce en gare ; Corps sonore
Sébastien BESRY
École Boulle
Tiny World
Efi Laskari
Athens School of Fine Arts
Le Palmarès
Vingt-sept candidats figurent au Palmarès
Trouble ; Cohésion ; Harmonie
Père en mousse ; Gaïa tête de pierre ; Port de tête
Désillusion fascinante ; Vision céleste ; Héritage visuel
La façade ; Vue sur la terrasse ; La machine à café
La neige de la révolte, preuve d’un glacier rebelle ; Les fragments se dispersent mais ne fondent pa
Nature morte ; Autoportrait ; Nature morte
Éclat
La Madone endormie ; La larme désespérée ; La Madone incarnée
La chaise au bois dormant
Forêts Futures
Lalita
Eraser ; Drag
Of Rage and Beauty
Embrace underneath the sunset ; The Soloist ; 5:30AM in Milan
Vis à visage
Ma première voiture ça sera un vélo !
Passé/Futur ; Joker ; Quartz
Assoiffée d’étrangeté ; Losing one’s way ; Everlasting mess
Aline ; Alex ; Prisca
Eliott ; Léo ; Néo
Perméable
Énergie verte ; Un chez soi ailleurs ; Laissé à l'abandon
Le travail, le voyage
Acte de faire
Dichotomie pudique ; Dissonance criante ; Réensauvagement
Idéal ; Compétition ; Conservation
Beauté sous 3h avec douche
Andros et Gynè
-
Bérénice Vidal-Sanz
École Camondo
Les troubles accablés sur son corps sont tirés, elle s’acharne, s’enveloppe mais tente de résister. Elle hait. De résistance en résistance, elle s’ouvre à la danse, en accord avec sa peau. C’est subtilement qu’elle déploie un voile de cohésion avec ses maux. Elle guérit. De danse en danse, en toute harmonie, c’est à elle de choyer son corps. À la nature, elle doit la poésie de ses mouvements, ce qu’elle peut faire, ce qu’elle peut sentir. Elle s’apaise.
-
Esther Fandre
École Duperré
Au moment même où l’écologie n’a de cesse d’inventer un nouveau vocabulaire, cette série muette tente de redonner du sens à ce qu’est la nature. Dans nos quêtes d’identités, elle nous masque, nous enveloppe et nous aide à se forger dans le réel. Dans un espace temps rompu, elle permet de retrouver la beauté d’hier, par nécessité de ré-inventer la beauté de demain. Peut-être sera-t-elle plus pure, plus proche, et plus fragile aussi ?
-
Antoine Gheno
STRATE École de Design
Dans un ciel embrumé par une pollution exceptionnelle, émerge une beauté insoupçonnée. Capturée à Manhattan, cette photo dévoile une vision inédite de la beauté. Le soleil, baigné d’un rouge intense à travers le voile trouble, se métamorphose en une sphère ardente, dépassant les limites des perceptions conventionnelles. Cette image incarne la beauté des temps nouveaux et invite à la reflexion sur notre relation avec l’environnement.
Perchées sur un manège à Coney Island, deux filles embrassent une perspective aérienne du monde. Leurs yeux s’ouvrent à une beauté nouvelle, suspendues entre ciel et terre. Dans leur élan ludique, elles transcendent les limites terrestres pour explorer un horizon infini. Cette photo capture l’émergence d’une beauté inattendue, une vision céleste qui invite chacun à s’élever au-delà des contraintes et à découvrir des perspectives prometteuses.
Mai 2023, à Harlem, un homme afro-américain vêtu de vêtements rétro manie un vieil appareil photo Rolleiflex. La symbiose entre l’homme et l’objet chargé d’histoire dévoile une beauté intemporelle qui transcende les époques Cette photographie candide nous invite également à contempler la beauté des gestes, des passions et de la liberté d’expression.
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Maëlle Josselin
École Duperré
Café Les Rosiers dans le Marais, un vestige du quartier. Lorsqu’on arrive aux abords du café, un sentiment convivial et chaleureux s’en échappe. J’ai voulu retranscrire l’unicité du lieu, le fait que c’est une bulle hors du temps. J’ai traduit cette perdurance par la prise de poses longues avec des sténopés. Le sténopé permet de faire un arrêt sur le temps et de rendre le mouvement invisible. Mes photos parlent d’un cadre qui ne bouge pas.
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Louise Dalmais
STRATE École de Design
Complètement fermée, fatiguée, sur le chemin du travail, je me languis de mon lit, l’envie de fermer les yeux... NON ! Je suis libre, je vis pour les instants du monde. En mouvement constant, je pédale, je tourne la tête, surtout je m’arrête. Je vis dans l’infra-ordinaire. Un miracle, l’apparition de la glace d’été, une lutte du réchauffement. Ici, je vous présente des manifestations sur ma route.
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Valéry Roumeliotis-Ottavy
Les Gobelins
Nature morte ou autoportrait ? Aucune différence. Un autoportrait peut avoir les mêmes qualités qu’une nature morte. Je vois dans la carcasse ce qui me constitue moi-même, sans que cela ne me cause ravage. La laideur ne s’y trouve pas et les éléments se confondent.
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Mathieu de Conto
Lycée Polyvalent Le Corbusier
« C’est naturel », tellement que nous ni prêtons plus attention. Dans un monde où l’appréciation de ce qui nous entoure s’évapore peu à peu, les « beautés de demain » se trouvent peut-être là, au plus proche de nous. Il suffirait alors de prendre le temps de poser son regard sur ces détails communs et de les apprécier de la manière la plus pure possible. Ici une feuille, « simple », estampée de nervures et cernée par toute la vie qui la parcourt.
« La Beauté est subjective », cependant, de tous les points de vue, elle provoque une émotion, du fait de sa rareté, les sentiments qu’elle peut évoquer ou autre. Ici, ce type d’environnement pourrait disparaître du quotidien dans un futur plus ou moins proche avec les enjeux climatiques actuels. C’est une composition hivernale qui transmet un sentiment de pureté, de liberté et qui demain, provoquera la nostalgie et l’émotion des instants passés.
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Lily-Violette Bros
Les Gobelins
Depuis toujours, l’image de la femme est un sujet complexe et très controversé. Sa représentation est souvent contemplative, notamment à travers les icônes religieuses, où la femme est une image absente au regard fuyant. Dans cette série, elle est représentée telle une Madone. D’abord noyée dans sa tristesse, elle ouvre les yeux pour chercher un réconfort désespéré. Peu à peu, elle s’impose et reprend possession de son image. Elle s’incarne.
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Richard Rondelez & Loane Secroun
École Supérieure d'Art et de Design Saint-Étienne
Si la nature est notre origine, elle est aussi notre avenir. Sa beauté inspire l’humain, et lui a appris à aimer sans comprendre, sans maîtriser, sans posséder. Mais à travers une époque où tant d’Hommes tendent à l’oublier, il est pour nous essentiel de rappeler que la nature est notre meilleur allié de demain. A travers ce travail photographique, nous choisissons de croire en une harmonie entre cet objet et l’écosystème naturel qui l’entoure.
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Oscar Cordier
École Boulle
La standardisation et l’industrialisation d’un territoire comme celui des forêts développent une nouvelle esthétique contemporaine. À la fois belle pour son harmonie et sa régularité, mais aussi laide par la représentation d’un idéal humain, au service d’une industrie. Cette harmonie anthropocentrique dégage donc un sentiment de beauté disgracieuse, mais doit-on vraiment parler de beauté lors d’uniformisation extrême d’un milieu si riche ?
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Rose Mihman
Les Gobelins
J’ai voulu mettre en scène des beautés alternatives qui sortent totalement du commun. Pour se séparer de cette idée de canon de beauté en incluant des imperfections physiques et/ou des transformations radicales car à mon goût la beauté de demain est sans limite et reste toujours indéfinissable.
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Héloïse Candolfi
Les Gobelins
Je ne peux photographier le réel. Cependant il m’est aisé de le mettre en lumière par la fiction. C’est pourquoi ma série OF BEAUTY AND RAGE évoque une vision de la beauté au sens figuré. Une guerrière dans toute sa frénésie. Par ces images j’aspire à éveiller les consciences, changer l’image parfaite de la beauté afin qu’elle puisse se libérer. Une révolution pour engendrer les beautés de demain.
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Chang Chien SZ-Ting
Nuova Accademia di Bella Arti
This photo was taken at a train station in Milan, Italy. It was a perfect and serene morning, accompanied only by the architecture, pigeons, and the gentle light of dawn. Suddenly, a gust of wind startled the pigeons, and they took flight, each finding its own path in a display of ultimate freedom. I captured this ordinary yet beautiful moment. Whenever I look at this photo, it takes me back to that peaceful morning.
Beauty exists in various aspects of this world. To me, it’s a tangible presence in life, whether it’s the interaction between people on a street corner or the dance of light and shadow cast by the sunlight on buildings. It could be the reflection of a clear sky on water puddles. These unfiltered details in life bring me joy and warmth. That’s why I carry my camera daily, capturing the beauty that life brings me through my perspective.
This photo was taken in Genoa, Italy. I had my camera in hand, aiming to capture the beauty of the sunset. Suddenly, I glimpsed a moving scene—a couple embracing under the setting sun. As gentle light bathed their enraptured faces, it painted a harmonious picture. Capturing this photo brought me immense satisfaction. I believe it represents a form of beauty and can bring joy to people.
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Manon Henrion & Lola Voyer
L'école de Design Nantes Atlantique
Inspirée du Cubisme, notre photographie fusionne deux opposés, unissant leurs particularités naturelles. L’assemblage crée une conjugaison imparfaite mais en symbiose, mettant en valeur une cohésion poétique célébrant solidarité et communion pour générer une beauté propre, unique et pourtant universelle. Si la beauté est une et la laideur multiple, alors unissons nos laideurs pour former une beauté singulière. C’est une question de point de vue.
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Sonny Daumain
ENSAAMA - Olivier de Serres
Un futur sans liberté pourrait-il être beau ? La liberté de se déplacer, de prendre un moment pour s’arrêter, contempler ou s’évader. La liberté d’avancer, de pédaler ou de se laisser porter. Aller tout droit ou opérer un demi-tour et n’être tributaire que de sa propre envie. Dans notre société qui encadre de plus en plus notre vie, est-ce que ce n’est pas cette utopie-là que nous recherchons tous ?
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Xiaoyi Peng
CY École de Design
Nous avons le besoin de parcourir les pages. Lire un livre, c’est suivre le cheminement d’une réflexion, c’est découvrir une histoire à travers les yeux d’un protagoniste. Nous avons également le besoin de réaliser sa propre création. Grâce à la nouvelle technologie, nous pouvons embellir les projets, finaliser les détails sur un écran. Les deux femmes représentées avec ces deux objets estiment que le futur est étroitement lié au passé.
Carte joker est principalement utilisée lorsque nous devons réaliser des combinaisons stratégiques elle est la carte la plus forte et la plus mystérieuse. Le nez rouge de clown est un symbole de moquerie, d’auto-dérision et de liberté, un moyen d’expression théâtrale. Les deux femmes représentées avec ces deux objets pensent que leur avenir est encore rempli d’inconnus et d’incertitudes, mais elles trouvent leur bonheur dans cette situation.
Le designer est un artisan, qui sculpte la matière pour lui donner une forme et une fonction. Comme la pierre de quartz, le designer doit être capable de résister aux pressions et aux contraintes, en gardant toujours à l’esprit l’objectif final. Les deux femmes représentées avec cette pierre avec deux formes différentes ont pour objectif de devenir une designeuse spécialisée dans les matériaux, et espère ainsi provoquer son destin.
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Juliette Amisse
L'école de Design Nantes Atlantique
Mon projet comprend trois images qui se complètent. Pour moi, le beau peut naître dans la destruction, la ruine, dans l’oubli. Les hommes ont abandonné ce lieu que j’ai photographié en Bretagne, vide et sombre, il est mille fois plus beau à mes yeux que ce que j’imagine de lui du temps où il avait un usage. Éprise d’une passion pour les lieux étranges, ces photos sont une ode à l’amour du non- conventionnel.
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Manon Berthereaux
L'école de Design Nantes Atlantique
Dans le cadre de ce projet autour de l’acceptation de son image corporelle, j’ai travaillé avec des femmes de 18 à 45 ans. Les photographies obtenues ne sont pas retouchées pour reproduire une image fidèle et bienveillante, le tout sous une lumière exclusivement naturelle. Les photos ne sont pas posées et sont prises sur le vif d’une discussion. Le résultat ? des femmes qui ont repris confiance en elles et leurs corps et qui s’acceptent mieux.
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Amandine Blary
IRTS
Je vous propose de découvrir un bout de la série « pleurer à chaudes larmes ». Ce projet retrace le parcours d’Eliott, de Léo, de Néo, hommes transgenres de 22 ans et de leurs états d’âmes. J’ai voulu mettre en avant la beauté du corps, corps qui sortent de la norme, de rentrer dans aucune case et pourtant qui font cette beauté si particulière et si unique. Des corps uniques et pourtant qui suivent le même chemin.
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Sarah Boutière
École Supérieure d'Art et de Design de Saint-Étienne
Changer d’échelle, s’approcher, jusqu’à la frontière de l’intime. Juste assez pour sentir l’autre avant son contact, pour fantasmer le rendez-vous de nos chairs. Juste ce qu’il faut pour ressentir ce frisson. L’apprécier, le laisser parcourir cette étendue perméable à ce corps qui n’est pas le mien. Savourer ce beau moment jusqu’à ce que l’envie d’abolir la distance qui nous sépare devienne insoutenable. Pour enfin se toucher.
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Edern Talhouarne
L'école de Design Nantes Atlantique
Quand je pense à demain, je pense au futur et naturellement à celui de la civilisation humaine.Malgré les vagues d’informations négatives sur ce sujet qui nous noient au quotidien dans une déprime, j’ai essayé par ce projet d’imaginer par trois photos, trois possibilités de futurs positifs, et beaux.
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Louis Chevalier
École Supérieure d'Art et de Design de Saint-Étienne
Être nulle part Être partout Être son propre territoire Être libre La contrainte du réel, de notre réalité, dépassée par sa beauté.
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Baptiste Gault
École Boulle
Faire n’est pas une fin en soi, c’est la transition, l’interstice temporel où les choses sont formellement encore indéfinies. Faire, c’est le point de croisement entre la réflexion et la matière. C’est toujours fascinant d’assister au dialogue entre le geste et la forme. À terme, malgré l’exécution du matériau fini et sa forme figée, il transparaît toujours « l’acte de faire », qui se révèle comme un véritable langage de la matière.
-
Saé Francheteau
CY École de Design
Dans un monde où le changement climatique est enclenché, les villes sont la scène de la perte de la biodiversité. Alors qu’on a besoin de végétation pour rafraîchir nos villes, on enlève les mauvaises herbes pourtant nécessaires, décrites comme laides face à la « beauté » de l’espace urbain. Pourtant elles sont porteuses de vie, un espoir de résilience face à ce défi climatique. Elles sont une inspiration pour l’Homme. Leur beauté est intrinsèque.
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Natasha Litherland
CY École de Design
Dans un futur proche dystopique, les fruits se font rares. La pomme, bien qu’imparfaite et présentant de nombreux défauts, est élevée au rang d’objet d’admiration, de beauté absolue, en raison de sa rareté. La jeune femme, quant à elle, incarne une beauté traditionnelle. Délaissée par le nouveau monde qui voit la beauté dans l’utilité plutôt que dans l’apparence, elle attrape la pomme pour que les regards se retournent vers elle.
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Fiona Beraud
Sciences Po Paris
Photo de mon ami.e Adèle. Adèle, on se connait depuis 10 ans. 10 ans ça fait presque 1m20 de cheveux. Je l’ai connu.e avec toutes les longueurs et beaucoup de couleurs. Couper, laisser pousser, tailler, colorer, raser, tantôt féminin, tantôt masculin. 120 centimètres de cheveux et autant de façons de s’amuser et de s’exprimer.
-
Lara Bellot
Beaux-Arts de Marseille
Ce torse remet en question les idéaux de beauté basés sur des proportions spécifiques, en encourageant une appréciation de la diversité corporelle. Le drap mouillé suggère les pressions exercées sur les individus pour qu’ils répondent aux critères de beauté normatifs, comme si ces exigences venaient étouffer le corps et la pensée. Ce cliché soutient une vision plus élargie de la notion de beauté, qui reste un concept relatif et subjectif.
La Galerie
Les candidats participant à EXPLORE OUT THE BOX #10 qui entrent dans la Galerie de l'Institut Français du Design
Feng-Wei Yeh
Universidad politécnica Valencia
Ecology and nature is always our common wonder. For sure the artificial things will mess it up. For the thing you look at, we still forget the thing you need to concern. Now it has been cleared of the mind. Now you saw the boat stayed there with the rock and lichen.
The conflict be the beauty and from farther long time ago.
Not about size, type or form. It is about your vision. Maybe we will regard them as equal when they are on the same road.
But it depends on their basic function. Not others neither about the driver.
To refer the beauty, we always talk about Aristotle. But in this world , it won't be only one type philosophy about the beauty. The beauty will be evolute, but something won ́t be changed until farther future. Poetic feeling and love is always in our mind even at the future.
Dorine Laizet
STRATE École de Design
Je traite ici du chamboulement environnemental que subissent les côtes. Malgré le fait que l’être humain aimerait le contraire, rien ne se contrôle, ni les personnes ni les paysages. Au bord de la mer, tout est changeant, chaque seconde un changement s’opère : les bassins ont une forme différente car le sable a bougé et les falaises perdent de leur superficie à cause de l’érosion. Comment s’adapter à cette beauté évolutive ?
Loane Junkiert
L'école de Design Nantes Atlantique
Une photographie qui représente deux mondes avec le contraste prononcé. Le noir pour le côté obscure et sombre, afin de montrer que notre monde va mal. Également un côté plus clair avec une lueur d’espoir si l’on change les choses. La photographie a été prise le
matin très tôt pour une référence à la phrase « le monde appartient
à ceux qui se lèvent tôt », car je trouve qu’il y a une cohérence avec le fait d’avoir le courage de changer les choses.
Leila Bakouche
Université de Toulouse - Jean Jaurès
Je cherche à exprimer à travers ma production artistique ma vision et mes sensations des festivités que j’observe avec mes cinq sens, en me concentrant sur les détails qui contribuent à la construction des décors.
Mon approche se base sur une démarche sémiotique, qui vise à explorer le sens et la signification de ces éléments visuels dans leur contexte culturel et social.
Léana Mouches
École Supérieure d'Art et de Design Saint-Étienne
Journée. Observer les fougères couleur rouille envahir les forêts comme chaque automne et constater que les forêts noires étaient, elles, vêtues de massifs de fougères vertes, flamboyantes, pleines d’espoir pour la reformation du paysage.
Martina Baus
École Supérieure d'Art et de Design Saint-Étienne
Réparer ce qui a été endommagé. Le corps que la vie a éclaté retrouve son unité sous la main qui le soigne, dans le souffle de la voix qui chante ; le corps qui a subi quelque chose hors du commun rallie maintenant la technologie. Le corps blessé, on l’embellit,
il devient un sujet de louanges. On guérit.
Delphine Monti
L'école de Design Nantes Atlantique
Sur cette photo, on voit des personnes qui passent sur leurs vélos sous un beau temps ensoleillé. Le côté sportif du vélo montre un changement alternatif pouvant se lier à l’écologie, en se limitant à prendre les transports en commun. L’image fait une séparation entre les bâtiments neufs et anciens du quartier.
On observe sur cette image des enfants et adultes qui marchent paisiblement dans un parc. Toujours en accompagnement de la végétation. Un rassemblement se construit avec leurs déplacements. La démonstration des chantiers de travaux montre dans l’aspect abstrait quelque chose qui change une partie (un détail) de la ville.
Je me suis beaucoup inspirée de la nature et de la ville, également par les caractéristiques des visions de la vie en accompagnant le côté humain. Cette photographie montre un passage d’une personne qui aperçoit la végétation qui l’entoure. Cette coordination apporte la richesse à la composition de l’image.
Sophie Rousselot, Laurane Coulon, Marie-Astrid Clément
L'école de Design Nantes Atlantique
Les trois photos sont notre contemplation de la beauté urbaine quotidienne. Notre axe de vue s’est porté sur l’esthétisme qui se manifeste à travers l’évidence brutale de la réalité. La vie jaillit toujours au-delà de la violence. L’Homme laisse son empreinte, et sa nature repend finalement toujours le pas sur ce qu’il subit. Tout ce qui nous entoure est source d’expression et d’inspiration. La vie s’écoule, mais la création reste éternelle.
Patience Bernard
École Supérieure d'Art et de Design Saint-Étienne
La ville raconte. La ville montre. La ville questionne. Notre corps dans l’espace lumineux prend place. Qu’est-ce que cela ? De la beauté, une direction, un positionnement, vers un avenir. Une lueur éclatante, et des étincelles par milliers pointent. La lumière est énergie, elle nous protège à travers un chemin, jusqu’au lointain.
Feng-Wei Yeh
Universidad politécnica Valencia
Ecology and nature is always our common wonder. For sure the artificial things will mess it up. For the thing you look at, we still forget the thing you need to concern. Now it has been cleared of the mind. Now you saw the boat stayed there with the rock and lichen.
The conflict be the beauty and from farther long time ago. Not about size, type or form. It is about your vision. Maybe we will regard them as equal when they are on the same road. But it depends on their basic function. Not others neither about the driver.
To refer the beauty, we always talk about Aristotle. But in this world , it won't be only one type philosophy about the beauty. The beauty will be evolute, but something won ́t be changed until farther future. Poetic feeling and love is always in our mind even at the future.
Dorine Laizet
STRATE École de Design
Je traite ici du chamboulement environnemental que subissent les côtes. Malgré le fait que l’être humain aimerait le contraire, rien ne se contrôle, ni les personnes ni les paysages. Au bord de la mer, tout est changeant, chaque seconde un changement s’opère : les bassins ont une forme différente car le sable a bougé et les falaises perdent de leur superficie à cause de l’érosion. Comment s’adapter à cette beauté évolutive ?
Loane Junkiert
L'école de Design Nantes Atlantique
Une photographie qui représente deux mondes avec le contraste prononcé. Le noir pour le côté obscure et sombre, afin de montrer que notre monde va mal. Également un côté plus clair avec une lueur d’espoir si l’on change les choses. La photographie a été prise le matin très tôt pour une référence à la phrase « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt », car je trouve qu’il y a une cohérence avec le fait d’avoir le courage de changer les choses.
Leila Bakouche
Université de Toulouse - Jean Jaurès
Je cherche à exprimer à travers ma production artistique ma vision et mes sensations des festivités que j’observe avec mes cinq sens, en me concentrant sur les détails qui contribuent à la construction des décors. Mon approche se base sur une démarche sémiotique, qui vise à explorer le sens et la signification de ces éléments visuels dans leur contexte culturel et social.
Léana Mouches
École Supérieure d'Art et de Design Saint-Étienne
Journée. Observer les fougères couleur rouille envahir les forêts comme chaque automne et constater que les forêts noires étaient, elles, vêtues de massifs de fougères vertes, flamboyantes, pleines d’espoir pour la reformation du paysage.
Martina Baus
École Supérieure d'Art et de Design Saint-Étienne
Réparer ce qui a été endommagé. Le corps que la vie a éclaté retrouve son unité sous la main qui le soigne, dans le souffle de la voix qui chante ; le corps qui a subi quelque chose hors du commun rallie maintenant la technologie. Le corps blessé, on l’embellit, il devient un sujet de louanges. On guérit.
Delphine Monti
L'école de Design Nantes Atlantique
Sur cette photo, on voit des personnes qui passent sur leurs vélos sous un beau temps ensoleillé. Le côté sportif du vélo montre un changement alternatif pouvant se lier à l’écologie, en se limitant à prendre les transports en commun. L’image fait une séparation entre les bâtiments neufs et anciens du quartier.
On observe sur cette image des enfants et adultes qui marchent paisiblement dans un parc. Toujours en accompagnement de la végétation. Un rassemblement se construit avec leurs déplacements. La démonstration des chantiers de travaux montre dans l’aspect abstrait quelque chose qui change une partie (un détail) de la ville.
Je me suis beaucoup inspirée de la nature et de la ville, également par les caractéristiques des visions de la vie en accompagnant le côté humain. Cette photographie montre un passage d’une personne qui aperçoit la végétation qui l’entoure. Cette coordination apporte la richesse à la composition de l’image.
Sophie Rousselot, Laurane Coulon, Marie-Astrid Clément
L'école de Design Nantes Atlantique
Les trois photos sont notre contemplation de la beauté urbaine quotidienne. Notre axe de vue s’est porté sur l’esthétisme qui se manifeste à travers l’évidence brutale de la réalité. La vie jaillit toujours au-delà de la violence. L’Homme laisse son empreinte, et sa nature repend finalement toujours le pas sur ce qu’il subit. Tout ce qui nous entoure est source d’expression et d’inspiration. La vie s’écoule, mais la création reste éternelle.
Patience Bernard
École Supérieure d'Art et de Design Saint-Étienne
La ville raconte. La ville montre. La ville questionne. Notre corps dans l’espace lumineux prend place. Qu’est-ce que cela ? De la beauté, une direction, un positionnement, vers un avenir. Une lueur éclatante, et des étincelles par milliers pointent. La lumière est énergie, elle nous protège à travers un chemin, jusqu’au lointain.