RESULTATS DU CONCOURS
Photographie ta bifurcation pour demain
Le Podium
Le jury a distingué cinq candidats pour monter sur le Podium
À l’aube de la jeunesse, notre génération se retrouve confrontée à un présent dur à vivre et à un avenir incertain. Tandis que de plus en plus d’adolescents se retrouvent en dépression, un choix apparaît : celui de sombrer ou de se relever, celui de regarder le verre à moitié vide, de manière pessimiste, ou de tenter de voir le verre à moitié plein, de manière optimiste. Une métaphore pour choisir de se tourner demain, chacun, vers quelle vision ?
Ce triptyque met en tension des éléments symboliques et esthétiques et vient réinterpréter les relations France-Afrique. La nécessité d’un lien sain et transparent esquisse les possibles d’une nouvelle route. Ce personnage, tel un pélerin, nous invite à porter un regard sur l’avenir en constante mutation. Il avance au sein d’un espace redéfini, emportant dans sa valise, blessures et espérances.
« Dois-je continuer ce chemin balisé ou plonger dans l’inconnu qui se profile au loin ? Mon avenir sera-t-il confortable ou chahuté ? Marcher sur les rails ou choisir d’autres voies ? J’arrive face au destin. Je perçois des obstacles ; pourrai-je les surmonter ? Je m’interroge. Changer d’horizon ? Dois-je me taire ou dois-je parler ? Dois-je accepter ou dois-je lutter ? Mon questionnement est un vertige. Choisir c’est renoncer. » Photographies extraites d’une série de clichés explorant la notion de chemins et d’itinéraires, la question de l’homme face à la nature, et le principe de l’homme face à son destin. La série évoque les choix auxquels nous sommes tous confrontés et l’importance de ces choix, parfois sans difficulté apparente, parce qu’ils conditionnent notre avenir individuel et collectif.
Le monde agité qui nous entoure nous offre d’innombrables alternatives tout au long de notre existence. La pensée humaine a construit des concepts qui s’opposent entre eux. Cette dualité qui nous enveloppe, nous pousse ainsi à faire des choix. Il faut trancher, de manière perpétuelle. « Aujourd’hui, j’ai choisi de rouler dans les nuages ».
Regarde, Passe outre le cadre et émancipe-toi du contrôle. Le regard est fuyant, happé
par le vide. Que peut-on y voir ? L’interstice de la liberté, le plaisir de divaguer, le bonheur retrouvé. C’est en ces mots que la bifurcation résonne.La moitié du verre
MENTION EXCELLENCE
Myriam Girard
École de Design de Nantes Atlantique
YOON, le chemin (wolof)
MENTION EXCELLENCE
Mariama Ndiaye
Gobelins, l’école de l’image Paris
Itinéraires (Comme sur des rails, Le chemin, La forêt)
MENTION EXCELLENCE
Antalya J. Mbafumoya-Tchomba Stamili
Académie des Beaux Arts de Kinshasa (Congo)
Bande cyclable
Raphaël Zeitoun
U.F.R STAPS (Rouen)
Regarde
Fanny Coll
École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne, Nevers
Le Palmarès
Quatorze candidats figurent au Palmarès
Bifurquer, c’est accepter l’inattendu, se laisser conduire différemment. D’un chemin semblant prédéfini, c’est se laisser la liberté de choisir: choisir d’être libre, d’oser l’aventure, la rencontre, la vie. Cette série propose un rythme posé, une harmonie, un alignement. C’est dans les détails et grâce à notre imaginaire que l’on remarquera une rupture, un éloignement, un futur non défini, une bifurcation.
Le ciel est un espace considéré d’un point de vue atmosphérique vide, les quatre personnages représentent les quatre coins du monde : le nord, l’ouest, le sud et l’est. C’est un moment de retrouvailles, un moment d’union. Un moment où nous devons tous venir ensemble pour être un ! Un moment de joie et d’identité.
À la lumière du changement climatique, je vois l’humanité confrontée à deux options, la poursuite d’une utopie technologique ou une relation harmonieuse avec la nature. Je vous invite à vous plonger dans cette dernière et à oublier le confort de la société. Que trouvez-vous le plus beau ?
Bifurquer. Changer de chemin pour le trouver plus loin. Être aidé par le Soleil. Dépasser ses limites en se transformant. S’arrêter brusquement. Obtenir un nouvel aspect grâce à l’espace. Le Soleil transperce le vitrail, le faisant prendre de multiples chemins éphémères tout au long de la journée. Tantôt semblables, tantôt opposés, tous sont des possibilités.
Bifurquer. Changer de chemin pour le trouver plus loin. Être aidé par le Soleil. Dépasser ses limites en se transformant. S’arrêter brusquement. Obtenir un nouvel aspect grâce à l’espace. Le Soleil transperce le vitrail, le faisant prendre de multiples chemins éphémères tout au long de la journée. Tantôt semblables, tantôt opposés, tous sont des possibilités.
Bifurquer, rebrousser chemin, suivre sa voie ou hésiter entre deux pistes, c’est tracer sa route. à la croisée des sentiers, peu importe le chemin emprunté, il mène toujours à ce que la préexistence de l’être dessine. Savourons les détours et le voyage. « Je sais où je vais. Je vais au ciel. » Christian Bobin, Le Christ aux coquelicots, 2002.
Accroché au ciel, tous les chemins me sont ouverts. Les contraintes s’effacent dans le vent, je suis libre de mes choix et de ce qui m’attend. Ces possibilités qui nous étaient fermées semblent alors toutes ouvertes à nos rêves. Plus de limites, bras ouverts à chacun de nos espoirs. Il est temps de changer les règles du jeu.
Absolue, la feuille se dégrade jusqu’à devenir partielle, nous laissant apercevoir ses bifurcations. Ce squelette qui soutient tout au long de sa vie le limbe, contribue aussi à la préservation de l’Homme. La séparation divise l’apparence, qui peut être altérée et l’armature, ramifiée. L’ombre de son chemin de vie est reflétée derrière elle. La projection renforce ses bifurcations, nos bifurcations.
Au fur et à mesure de l’accélération. du processus d’urbanisation dans divers pays en voie de développement à l’échelle mondiale, beaucoup de zones situées autrefois traditionnelles ont été forcées de s’impliquer dans ce processus très rapidement pour devenir de nouvelles zones urbaines. Les habitants de ces zones gardent encore les coutumes et les habitudes de vie rurales traditionnelles. Une scène de fusion extrêmement intéressante est formée.
* L’espoir
L’univers soumis aux assauts, présence de la mort, en rage, ne permettent pas l’activité collective, rupture intégrale. Protection camouflée, dichotomie identitaire, reconstruction de la nature morte en remède. Nous sommes le même, le masque ajoute une autre personnalité inconnue, identification difficile.
Le lien entre mes oeuvres et le thème se trouve dans l’utilisation des couleurs. Il existe un contraste entre le modèle qui est noir, voire obscur et le graphisme coloré qui l’entoure. Nous avons une opposition de voie dans l’illustration de l’oeuvre. Opposition caractérisée dans un premier temps par la noirceur du modèle et ensuite par le monde coloré dans lequel celui ci appartient.
En 2020, notre famille a été informée que la maison allait être démolie. À ce moment-là, nous aurons quitté la maison depuis presque cinq ans. Je suis venue prendre ces dernières photos de la vieille maison à la demande de mon grand-père. Par coïncidence, au moment où j’ai commencé à appuyer sur l’obturateur, l’heure de l’appareil photo s’est cassée sans prévenir, revenant à une époque où cette maison appartenait au meilleur des temps.
Les mots s’écaillent un peu avec le temps. Ces couleurs autrefois éblouissantes semblent nous avoir menti. On perçoit derrière elles une image bien différente de la vie. La réalité est sombre et plane. Il est peut-être temps de construire du vrai. De changer les apparences pour un véritable environnement positif.
Cette photo a été prise à l’intérieur d’un parking cylindrique. Debout au centre du parking, levant les yeux, vous pouvez voir les places de stationnement denses, sans le nombre, les gens se sentent perdus. Le parking sous cet angle ressemble à un tourbillon. Sans chiffres, nous serions perdus. Alors, les gens doivent maintenir un sens de l’ordre lorsqu’ils font face à une bifurcation.
COUP DE CŒUR INTRAMUROS
Josselin Demange
LISAA Strasbourg
COUP DE CŒUR INFLUENCIA
Yvann Zahui
Accra Film School (Ghana)
Hannah Bahney
ÉBESIGN The Sustainable Design School
Eline Cuinier
École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne, Nevers (ESSAAB)
Eline Cuinier
École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne, Nevers (ESSAAB)
Lucy Doherty
Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Selma Ferrier
École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne, Nevers (ESSAAB)
Mathilde Girard
École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne, Nevers (ESSAAB)
Yuhang Lou
École Supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux
Gloire Ndoko
Académie des Beaux Arts de Kinshasa (Congo)
Yuling Qiao
École de Design de Nantes Atlantique
Ferrier Selma
École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne, Nevers (ESSAAB)
ZIHAO ZHEN
École de Design Nantes Atlantique
La Galerie
Les candidats participant à EXPLORE OUT THE BOX #7 qui entrent dans la Galerie de l'Institut Français du Design